vendredi 27 août 2010

Si on observe la relation entre l'Impératrice et l'Empereur du Tarot de Marseille, on se rend compte par le jeu des sceptres, que c'est la femme qui donne son pouvoir à l'homme.


L'homme prend son pouvoir de la femme, ce qui veux dire qu'un homme qui n'est pas aimé d'une femme, est un homme terne et sans pouvoir!
 
Toujours en observant les arcanes III et IIII du Tarot de Marseille, on peut voir que le regard de l'Impératrice est à la fois invitant et sélectif.


La femme propose, et l'homme dispose... si le regard de l'homme est trop fixé sur son propre sceptre (symbole de son pouvoir), il ne se rend pas compte que c'est grace à la... femme qu'il est activé, il se croit donc le plus fort, jusqu'à ce que le regard de l'Impératrice ne se détourne de lui.
 
La numérologie du Tarot est progressive de 1 à 21, l'Impératrice III, précrède l'Empereur IIII.


Symboliquement elle lui donne naissance, ou plus exactement c'est elle qui le met en action, le globe de son sceptre vient toucher celui de l'Empereur, elle lui transmet quelque chose.

S'il lui tourne le dos, elle garde pour... elle cette énergie créatrice ne parvenant pas à la mettre en action sainement. Il y a danger

samedi 12 juin 2010

Avec le Pendu, soutenu par le regard de la Force, il se passe quelque chose de difficile, une sorte de crucifixion régénérante, il y a beaucoup de vert. 7 boutons sur la veste, (le Chariot) l'ego en prend un coup 3+4 l'esprit la matière, l'être en action ici immobilisé. Dans un état extrême qui peut faire surgir une autre attitude, état de souffrance évident. Même le chiffre 12 est ici inversé, alors oui! C'est l'inversion des valeurs. Toute cette énergie mise en action par la Force est tout à coup bloquée, mais elle est là en potentiel prête à exploser, plus rien ne sera comme avant.
Lundi 22mars. Il doit apprendre à vivre autrement. Carte inversée par sa numérotation et inversée par le personnage, en fait donc une carte de transition. Après le Pendu on rentre dans une nouvelle phase, le passé, les reliquats anciens sont prêts à être sacrifiés avec l'arcane XIII. Nous voilà dans le moment charnière de l'ultime effort.
La chair et l'émanation bleu céleste, nourrie de l'énergie vitale rouge, labourant avec l'intelligence la lumière jaune, cette terre noire alchimique, mettant en miettes tout le reste de mémoires, de malaises, de fatras inutiles. Rien n'est épargné, il faut en finir, ne plus regarder en arrière, avancer, avancer! Se reconstituer une nouvelle peau, refaire sa vie pour rentrer dans la vrai conscience ou dans une nouvelle, plus évoluée.
Elle ne s'appelle pas la mort, parceque c'est une nouvelle naissance, c'est une réincarnation de son vivant, maintenant on rentre dans une phase angélique, accompagnée, protégée par les anges, pour le reste du chemin.
Il n'y a pas de vert dans l'arcane XIII, ça n'est donc pas la fertilité et l'espoir que l'on perçoit en XII. Mais une terre aride, une terre pleine de cadavres dont on se débarrasse pour renaître autrement. Une nouvelle chair, une chair céleste. C'est un passage implosif! Sur soi.

samedi 5 juin 2010


Avec le Pendu, soutenu par le regard de la Force, il se passe quelque chose de difficile, une sorte de crucifixion régénérante, il y a beaucoup de vert. 7 boutons sur la veste, (le Chariot) l'ego en prend un coup 3+4 l'esprit la matière, l'être en action ici immobilisé. Dans un état extrême qui peut faire surgir une autre attitude, état de souffrance évident. Même le chiffre 12 est ici inversé, alors oui! C'est l'inversion des valeurs. Toute cette énergie mise en action par la Force est tout à coup bloquée, mais elle est là en potentiel prête à exploser, plus rien ne sera comme avant.

mardi 1 juin 2010


La Force apparait comme un ultime effort pour sortir du cycle infernal de la routine, de cette roue qui nous fait croire un jour et désespérer le lendemain parcequ'on est toujours dans la périphérie des choses de la vie. Ici il y a une prise en main du danger, sans crainte, on plonge la main dedans, les mains,celle qui plonge et celle qui aide à plonger. Le lion est de chair, il est bien incarné mais une partie de sa nature est céleste. Le bleu foncé si large, comme pour l'Hermite exprime la douleur qu'il y a à s'engager. Mais comme pour le Bateleur, le lemniscate nous relie à l'infini de tous les possibles. <> dit la Force. <>. Avec huit doigts plutôt que dix, <>. Mon coup de chair n'écoute pas les anges, mais mon instinct vital et le verdoiement de mes désirs. Elle regarde le Pendu dans les yeux comme pour lui dire, <>. Sait-elle déjà ce qui l'attend?


Dimanche 21 mars. La Roue de Fortune avec ce personnage énigmatique mi-roi, mi-sphinx, plein d'une autorité surfaite. Il est entouré d'un fatras de vêtements, de fausses ailes, de plis multiples et informes qui reflètent à la fois son intelligence le jaune, son dynamisme le rouge, sa dégénérescence le vert, une forme de pureté le blanc. Il symbolise je crois toute l'esbroufe inconsciente dont il est l'acteur. La Roue de Fortune signale qu'il est temps de passer à autre chose, qu'il est temps de sortir de cette ronde infernale et illusoire. L'Hermite est rentré dedans parce qu'il tournait en rond sur lui-même, il lui fallait se coltiner la réalité sociale avec toutes ses illusions pour sortir de ses propres rêves, pour les confronter au monde mesquin, mais divin aussi, d'essence divine (beaucoup de bleu azur).

Ce qui est intéressant avec l'approche de Jean Claude Flornoy, c'est qu'elle m'a permis de sortir de cette manie à vouloir chercher le symbole, en se laissant réellement imprégner par l'atmosphère de l'image. Certains symboles apparaissent alors naturellement. Il y a tous les jugements pré-établis, ce jeu épuré, restauré, donne une autorisations pour une autre lecture, merci cher Jean Claude.

Vendredi 19 mars. <<À qui le tours?!!>> C'est ainsi que parle la Roue de Fortune. L'un descend résigné pendant que l'autre veut monter à tout prix, prendre la place de celui qui trône, tous semblent des personnages fantoches, avec de fausses ailes sur une roue incertaine posée dans l'eau!... Mais c'est une roue pleine de symboles, à six rayons, avec un axe et des personnages qui n'atteignent jamais le centre. Ils sont dans la périphérie. l'Hermite trouve ici le seul moyen de sortir de son cogito. Il sort dans la vie avec douleur, plus ou moins conscient de son ridicule, à ce moment il peut se perdre dans la reconnaissance et sombrer à nouveau, ou cela peut lui donner une nouvelle énergie. Ici c'est le monde social avec ses hauts et ses bas on est arrivé au maximum du possible dans le premier niveau de la conscience, mais on est loin du but.
Qui tourne la manivelle? Le fait qu'elle soit visible et dorée laisse supposer qu'elle est accessible à chacun par l'intelligence. Elle repose sur des piliers de chair, sur notre humanité.

jeudi 20 mai 2010


Mais voilà que j'arrive à l'Hermite, après que la Justice ait tracée une voie de l'évidence, il se demande s'il n'est pas allé trop vite, si ses choix sont les bons et il tente de revenir en arrière, de comprendre. Lui qui fut si léger dans le Chariot le voilà bien lourd maintenant. C'est comme s'il avait vieilli d'un coup. L'Hermite vient de Justice, de ce moment suspendu où l'on croit tout savoir, tout comprendre, tout connaitre. Et voilà que tout à coup, le chemin est devenu flou, on cherche, on apprend on souffre, engoncé dans un manteau bleu et froid de solitude.
Les mains sont atrophiées, le bras malingre il semble maigre sous son habit. Sa lampe est son guide, faible lumière, mais son bâton rouge est l'énergie vitale de la terre, plantée ici dans l'eau bleue de l'inconscient, tout petit bout de bleu azur. Que lui est-il donc arrivé, est-ce qu'il rejoint la sagesse après l'éveil de l'ego? C'est le passage obligé de la connaissance, du repli sur soi, des lectures infinies. Certains le voient comme un sage, d'autres comme une débile, lui il est peureux dans sa coquille, il sait beaucoup mais peut-être sait-il trop, il accumule le savoir, il croit trouver enfin, mais un autre livre lui montre à chaque fois une autre voie dans le chemin, alors il écarquille les yeux jusqu'à ne plus rien voir.

mercredi 19 mai 2010


Si le personnage du chariot semble avide de reconnaissance, ce n'est pas le cas de la Justice, qui seule, impassible dicte sa loi. Il va falloir la convaincre, fini la fébrilité, tout est suspendu.

Mercredi 17 mars. Elle semble porter une corde au cou comme un condamné, condamnée peut-être à mesurer les prétentions égotique du Chariot. Il y a la balance qui fait le tri et l'épée qui sanctionne ce tri. Inspirée par son troisième œil qui voit au-delà des apparences. Il y a l'évidence de l'action à mener, ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Encore des ailes, des formes que l'on devine sans les comprendre. Il n'y a rien à comprendre, les choix tiennent autant de l'irrationnel que de la loi karmique, de sont à ce niveau des choix à la maturité incertaine, le Chariot n'a encore presque rien appris, mais déjà il tranche, il affirme avant même que la sagesse n'ait pris place. Du rouge sang, du vert de la vitalité, du bleu sombre, mais inspiré par les anges et le ciel. La Justice triche comme ça l'arrange. Elle est encore jeune, maintenant il faut apprendre par soi même, c'est ce que l'Hermite propose.

samedi 15 mai 2010


Lundi 25 mars. Le Chariot. Avec une main de gloire énorme, celle de droite qui tient son étrange sceptre, et une toute petite main gauche, ce pourrait-il qu'il ne vise que l'action sans l'intuition? Mais ses multiples visages voient partout. Ici le blason est vierge, tu peux y mettre ton nom, il est d'or. Après l'Amoureux, le voilà embarqué dans une aventure, le voilà couronné, il s'est surement reconnu, c'est le même personnage, mais les deux maitresses (muses), sont devenues des chevaux bleus azur.
Le cheval de droite a quelque chose à dire au cheval de gauche, il semble lui indiquer une autre direction, exactement comme les deux muses de l'Amoureux. Sa crinière se mélange à la roue. Mais la direction du roitelet regarde encore avec étonnement vers l'ange de l'Amoureux, il semble avoir ce désir. En fait c'est probablement le centre de tous les possibles. Le sol est noir et fertile, beaucoup d'or. Couronne aux neufs points, l'hermite en apprentissage dans l'énergie rouge. Il est sur un nuage, son chariot touche à la terre, mais lui est dans le ciel, c'est lui qui décide où il doit aller. Mais son chariot ne le mène qu'ici. Le comédien est sur la scène, il y fait son spectacle.

jeudi 13 mai 2010



Le Pape semble sortir d'un pré-requis c'est à dire d'un graphique idéaliste, une sorte de calque, le calque d'un idéal, ou d'un patron (genre couture), c'est un modèle à reproduire ou à suivre.
Sa bénédiction est dirigée non pas vers les individus mais vers un idéal, celui qui défini l'Amoureux, l'ange très complexe, aveugle mais que le bleu azur avec l'énergie de la flèche indique. Comme l'Empereur ne va pas sans l'Impératrice, le Pape ne va pas sans l'Amoureux.
Il est le seul guide pour ceux qui sont en bas, c'est un géant. Entouré des colonnes du sacré qui donnent accès à la connaissance, à l'or, à l'énergie vitale, il mène à la vitalité et à la réflexion et à l'ouverture du cœur.


Dimanche 14 mars. Cet ange prend tout le ciel comme les personnages occupent l'autre moitié de la carte, la partie terrestre. Cet ange est hérissé de toute part c'est une flêche vivante et aveugle, il ne choisit pas, il est cet amour inconditionnel, pourtant l'être au centre bien sollicité doit faire un choix, il ne se contente pas des raisons de l'ange, celle qui lui met la main sur le coeur et qui semble désignée par la flèche n'est pas nécessairement celle qu'il faut suivre, il y a peut-être autre chose à faire que de suivre à cette étape l'appel du cœur. Pourtant le Pape lui, semble indiqué qu'il faut s'occuper de ce que propose l'ange. L'ange est de chair, incarné, mais sa tête est du bleu du ciel, inspirée par le ciel. Peut-être le choix n'est pas un vrai choix, mais la reconnaissance de notre ambivalence naturelle entre la rencontre qui attache et la liberté, comprendre que l'un ne peut aller sans l'autre, se laisser porter par la puissance de l'amour sans rien perdre de notre indépendance. Mais les personnages sont déjà en terre, engloutis déjà par les désirs et les contradictions, on est au début du chemin. La.movrev, c'est moureuse, qu'est-ce qu'une moureuse?
La femme de gauche est verte et rouge pleine d'espoir de nature et de passion, celle de droite est bleu des coups que l'on prend. L'une a une double ceinture jaune comme l'être du milieu, il y a un lien fort entre eux (être libre?).

Aujourd'hui c'est jour d'élection pour des régions qui en France sont une vraie farce.

LA MO(u)RE(u); la mort. Premier signe du ciel, mais étrange, un peu indigeste, les personnages en bas ne pas au courant de ce qu'il se trame au dessus d'eux. Bébé à fesses, avec des membres mal attachés, des sortes d'ailes dans la masse, pas sur le bébé. L'ensemble est éclaté, venant de nul part, c'est la mécanique d'un amour qui se pose là, comme une grosse mouche qui s'écrase sur le par-brise d'une voiture. ça ne tient pas, ça va se disloquer.

dimanche 9 mai 2010

Il est intéressant de constater que si dans le Bateleur la tête est humaine (de chair), au bout du chemin dans le Monde, c'est l'inverse le corps est humain (de chair) et la tête jusqu'au cœur devient immatérielle pure de sa blancheur. La Papesse est une panse qui digère. Le Pape se détourne de l'Empereur et porte son regard sur l'angelot de l'Amoureux.

dimanche 2 mai 2010


L'Impératrice se tourne vers l'Empereur 4, comme si un élément nouveau apparaissait, il fixe ce 4 volant, avec la Force sur son plastron (11 points) et l'Amoureux à la ceinture (6 points). La richesse de son casque chapeau, de ses cheveux d'azur, ses mains solides et biens formées, il en impose vraiment. La sphère de son sceptre est plus petite que celle de l'Impératrice, sans doute plus réaliste, moins idéaliste, moins gorgée, plus plate aussi.
L'Impératrice a donné son bien (l'aigle) à l'Empereur, elle lui a donné son bien et lui, construit, s'assoit dessus, y pose son trône. Ils trinquent ensemble, c'est la complicité totale. Il a le mollet musclé, prêt à la détente, même s'il est en position réceptive, l'Empereur semble actif tout comme l'Hermite chiffre actif semble cependant passif.
Il semble au repos, tranquille mais prêt à tout ce qui peut arriver en confiance, il se sait dans le 4, la stabilité active, et de là tout devient possible c'est une position de maître.

lundi 26 avril 2010

Ce matin lorsque je roulais vers Dijon, j'ai pensé que le Bateleur était l'être fécondant par excellence, il semble que la vulve qui apparait dans le Dodali fasse plus clairement que dans d'autres jeux, de la Papesse l'être fécondable par excellence et que l'Impératrice soit l'archétype de la fécondée. D'ailleurs, la Papesse s'écrit "la Panses", comme une outre ouverte, un contenant mère, dans "le langage des oiseaux", c'est tout a fait plausible.
L'Impératrice fécondée, qui n'a plus à attendre et à s'ouvrir au Bateleur en Papesse, regarde à travers le sceptre du monde et de la croix où elle pourrait bien trouver celui, le lieu pour poser son enfant, l'aigle qu'elle porte contre son ventre... c'est avec l'Empereur qu'elle trouve une place sécurisante et palpitante. L'aigle est le fruit de la fécondation, celui qui permettra à l'être qui suit le chemin d'initiation de s'envoler vers le ciel, le sacré... mais pour le moment tout cela doit d'abord s'incarner par l'Empereur, il est le protecteur de l'enfant de l'Impératrice, son père nourricier.

samedi 24 avril 2010


Aujourd'hui j'aborde l'Impératrice, de nouveau une visage blanc, très peu de chair ici, mais une plus grande impression de légèreté qu'avec la Papesse. Le regard extérieur se pose sur un sceptre qui part du ventre, de fausses ailes bleues ciel donnent une impression de monter, comme des ballons qui se gonflent et sa tête semble encarcanée dans cet ensemble, bavette bleue, ballons-ailes bleus. Elle se détache clairement de la Papesse. Sa main gauche qui pourtant tient le monde est atrophiée, à trois doigts difformes avec un gros ongle à l'annulaire. Contrairement au Bateleur à tête de chair, ce blanc indique une pureté d'un autre monde. Elle agit de sa position assise. Que dire d'elle, nous l'avons beaucoup vu... ses ballons-ailes semblent attachés, quelque chose de plutôt encombrant. Une partie du visage affirme au présent, l'autre désire... idem pour la Papesse à gauche jeune Bouddha, à droite vieille femme coquette (grain de beauté) ou homme. Son bras gauche sort du flan. Femme réceptacle, sur le coin du trône et dans les de sa robe. Réceptacle aussi de sa tête par les ballons. Ou alors l'aile-ballon de gauche lui recouvre le bras comme une aile, mais ça ne m'inspire rien de spécial...
Il est intéressant de voir que presque tous les personnages ont le visage et les mains blanches, à l'exception des anges couleur chair, ce qui est un comble, car cette couleur représente l'incarnation humaine, mais il y a aussi ces personnages comme les diablotins, les gémeaux du Soleil et de manière énigmatique la Reyne de Bâton, si triste et accablée, embourbée dans sa puissance, et bien-sûr le Bateleur.
L'Imperatris, restauration à l'identique du Tarot J.Dodal, par Jean Claude Flornoy

mercredi 21 avril 2010


J'aurais bien continué encore avec le Bateleur et j'y reviendrai sûrement. Mais à ce jour c'est la Papesse qui m'occupe. Elle regarde le Bateleur comme pour lui montrer le livre qu'elle ouvre dans le prolongement de la table, livre de chair et d'or aussi, avec deux bandeaux de ciel comme des pieds de table. Elle semble avoir quelque chose à lui montrer, peut-être le mode d'emploi, son visage est blanc ses mains aussi, comme le cou, les mains et la baguette du Bateleur. Sa robe est ouverte comme une vulve, sa robe rouge comme l'ovule que le Bateleur tient de la main gauche. A l'intérieur de cette vulve de fécondation il y a le livre et un bleu sombre comme l'inconscient. Il y a ici peut-être, le mystère de la création, une telle couronne si tôt. À peine rentré dans la vie il faut se coltiner quelque chose qui semble si puissant, en face de l'insouciance légèrement inquiète du Bateleur, là on passe aux choses sérieuses et cela dépasse l'humain, ça se fait, c'est tout...

mardi 20 avril 2010


Avec la magnifique restauration du Dodal par Jean-Claude Flornoy, je me suis laissé aller à l'improvisation sur ces arcanes devenues neuves, une vraie chance. En voici le récit jours après jours de ce dernier mois de mars passé en France.
Aujourd'hui je commence avec le Bateleur de Dodali. Même s'il débute, il n'a rien d'un enfant, c'est un géant aux mains pleines, il occupe tout l'espace, avec devant lui sa table de chair, d'or et de bleu du ciel dans les pieds, ces pieds qui s'enfoncent dans le cadre et l'un d'eux dans le bleu des coups de Maître Jacques. Sa tête est humaine, mais ses mains ne le sont pas, elles sont blanches, pures et neutres, de même que le bâton qui ensemence est neutre. Il active une boule de sang, un ovule. Sa tête d'homme semble inconsciente de ce qui se trame au niveau des mains, c'est "Je suis celui qui suis" qui est en action alors que l'ego se cherche, par le regard extérieur, par le mental, par les pieds d'or sur le sol de chair.

lundi 19 avril 2010

LE TAROT DE MARSEILLE


Aujourd'hui, j'ouvre mon premier blog sur le Tarot, dans le but d'y proposer mes services de tarologue et de professeur de Tarot de Marseille.
Je donne des consultations et des cours à Montréal, téléphone: 514 260 16 77